vertiges
création chorale au piolet
// texte de catherine tinivella aeschimann
équipe artistique
Texte // Catherine Tinivella Aeschimann
Mise en scène // Tamara Fischer
Jeu // Clémence Mermet, Adrien Mani, Arnaud Huguenin, et Safi Martin Yé
Administration // Joséphine Reverdin
en quelques lignes…
C’est l’Eiger, situé dans le massif des Alpes, sommet culminant à 3967 mètres.
C’est l’ogresse, le grand épieu.
Ce sont des alpinistes, hommes et femmes, qui grimpent inlassablement sur le flanc de l’ogresse.
C’est un chœur de touristes, confortablement installés sur la terrasse de l’hôtel donnant sur la face nord, qui commente les ascensions en buvant du chocolat chaud.
C’est Ueli Steck qui se confronte à l’immensité de la montagne sous le regard de sa compagne.
Le record est posé. 2h22 et 50 secondes. Solo. Sans corde.
Que se dit-il en préparant l’ascension ?
Que vit sa compagne sur la terrasse ?
Que pensent les touristes, leur regard dirigé sur l’Eiger ?
Que dit la montagne de ces coups de piolets ?
Quatre comédien·ne·s prennent collectivement en charge l’histoire sinueuse de la voie Heckmair,
tour à tour touristes voyeurs, alpinistes infatigables, et l’Eiger elle-même, au plus près de la musicalité du texte.
Épousant la physicalité de l’alpinisme, les comédien·ne·s utiliseront leur corps pour rendre compte des gestes précis et répétitifs de l’ascension, partition cyclique dansée créant un mouvement perpétuel vers le sommet.
Atteindrons nous les 3967 mètres ?